à Gap : lundis 20, 27 janvier et 3 février, à 20h30, à l’Hémicycle du Centre Diocésain Pape François.
à La Bâtie-Neuve : jeudis 23, 30 janvier et 6 février, à 19h00, à la Salle de L’Âge D’Or.
Inscriptions à l’Université de la vie 2025 (alliancevita.org)
« Être humain » revêt deux sens : le fait d’être un être humain (ce que seul un être humain peut dire de lui-même) et le fait de faire preuve d’humanité. Ce titre exprime qu’on est humain dans son être et dans son agir.
Dans les domaines qui touchent à la vie et à la bioéthique, le cœur de la mission d’Alliance VITA, nous savons qu’il est possible de perdre de vue « l’humain ». Et dans une même logique, un même mouvement : d’oublier ce qu’est un être humain, de nier l’humanité de l’être humain au commencement, à sa fin, ou quand ses conditions d’existence sont diminuées. Et c’est alors qu’arrive la tentation de le traiter de manière inhumaine.
Cette Université de la vie 2025 nous invitera à creuser ensemble notre humanité : nous sommes des êtres de liens, des êtres vulnérables, et nous sommes appelés à faire preuve d’humanité pour rester solidaires.
Séquence 1 – ÊTRE EN LIEN
Nous sommes profondément des êtres de liens. Et ces liens sont multiples. Entre humains, bien sûr, mais aussi entre notre corps et notre vie, entre notre biologie, notre environnement, notre esprit… Au cours de cette première séquence, nous poserons un regard d’émerveillement sur l’être humain, en particulier sur 3 domaines particuliers :
– Son intelligence relationnelle,
– Ses liens biologiques profonds avec tout ce qu’il vit et avec tout ce qui l’environne,
– Et ses besoins de liens humains, en particulier en fin de vie, car ils humanisent toute la société.
Nous réfléchirons aussi à ce qu’il nous faut préserver pour rester humain, demain.
L’intelligence humaine en puissance – Jean André
Comment nourrir un regard positif sur notre intelligence ? Elle qui, contrairement aux réponses paramétrées d’une machine, est capable de s’ajuster grâce à ses dimensions uniques : intelligence relationnelle, émotionnelle, sensorielle, mémorielle, intelligence des situations. Grâce à l’intuition, et même à l’inspiration. On dira d’une personne qu’elle a été « bien inspirée » ; on ne le dira pas d’une machine. Calculer n’est pas penser.
Notre intelligence a cette particularité d’être reliée à 5 sens : elle est la somme de nos expériences, y compris sensorielles, elle a cette capacité d’adaptabilité, et cette capacité à interagir. Nos neurones miroirs sont capables de générer de l’empathie.
Nous évoquerons en particulier l’intelligence relationnelle, et notamment la synchronie inter cérébrale, avec quelques exemples. « Se sentir en phase, sur la même longueur d’onde » : ce que le bon sens nous disait, la science l’a montré.
Le génie de l’épigénétique – Blanche Streb
Tout est lié. C’est vrai aussi pour nous. Nous sommes liés à notre environnement et à ce que nous vivons, depuis notre commencement, où nous n’étions encore que quelques cellules. La vie et la biologie sont en permanente interaction. Je vis ce que je suis, je suis ce que je vis. L’histoire aussi, en quelque sorte, s’inscrit dans l’homme. L’épigénétique participe de notre enracinement. Nous étudierons ensemble et avec simplicité cette science émergente pour que chacun en comprenne les ressorts étonnants !
Être de liens – Nicole Quinsat
Ce qui fonde aussi l’humanité, c’est le lien. La solitude subie est néfaste pour notre santé. Or, notre société souffre de dénutrition relationnelle.
Accompagnatrice en soins palliatifs au sein de l’association « Être là », Nicole Quinsat nous parlera de sa réflexion sur le besoin de liens. Comment il se manifeste, comment une absence de liens abime le sentiment de dignité d’une personne, et comment la parole ou la présence le restaure.
Qu’est-ce que l’accompagnement en fin de vie nous apprend sur l’importance des liens humains ?
Qu’est-ce que ce bénévolat crée ? Comme un cercle d’onde : d’abord sur la personne accompagnée, sur celle qui accompagne, sur les proches, sur les soignants et sur toute la société.
En quoi cet accompagnement est-il vital pour une société ? En quoi cela humanise-t-il toute une société ? Quelle humanité se déploie dans l’accompagnement ?
L’éclairage d’un témoin : « La blessure d’abandon de mes enfants » – Sabine Blanchard
Sabine Blanchard est mère adoptante. Elle porte un message fort et clair sur la blessure d’abandon, notamment dans une tribune à plusieurs voix publiées par Le Figaro : « nous avons aujourd’hui la belle mission d’être les mamans de ces enfants aux naissances accidentées. Nos enfants ont aujourd’hui entre 1 et 8 ans. Ils ont la particularité d’avoir vécu dans leur chair une vie utérine et un abandon, très peu de temps après leur naissance. Et nous pouvons chacune attester des ravages – et nous pesons nos mots – de cette séparation dramatique du nouveau-né de celle qui l’a porté et accouché. »
En parler lui tient à cœur, car cette blessure est la grande oubliée des débats contemporains sur la GPA .
Grand témoin – Rester humain, demain – Laurence Devillairs
Laurence Devillairs est agrégée, docteure en philosophie, spécialiste de Descartes et de Pascal. Elle nous apportera son regard de philosophe sur cette question : comment rester humain, demain?
L’UDV c’est 3 soirées pour approfondir des sujets bioéthiques d’actualité comme l’intelligence humaine, les liens humains, la capacité à se dépasser, l’infertilité, la vulnérabilité, la prévention du suicide, la santé mentale ou encore la génétique grâce à des experts et des témoins de qualité.
Une occasion unique de se former sur des sujets essentiels qui nous concernent tous.
Type : Diocèse | Thème : Bioéthique
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