Nous avons la joie de vous annoncer que le père Michel Desplanches, actuellement vicaire général du diocèse d’Aix et d’Arles depuis 2014 succèdera au père Ludovic Frère à compter du 1er septembre. Le père Michel Desplanches est natif d’Aix en Provence où il y a suivi sa scolarité jusqu’en classe de première. Il obtient son baccalauréat en 1977 à Paris. Ayant commencé à jouer de la flûte traversière à l’âge de 11 ans, il suit des cours au conservatoire d’Aix en Provence à partir de 12 ans. Il obtient le 1er prix de flûte des conservatoires de la région parisienne en 1979 ainsi que le 1er prix de flûte à l’unanimité et avec les félicitations de l’Union des conservatoires de la ville de Paris l’année suivante.
Il entre au séminaire d’Avignon pour le diocèse d’Aix en Provence et d’Arles en 1980. Parallèlement, il suit des cours à l’Institut d’Art de la faculté des lettres d’Aix en Provence, les cours de provençal de Jean-Pierre Tennevin à l’Oustaou de Prouvenço.

Il est ordonné prêtre le 26 juin 1988 à la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix en Provence.

Il occupe depuis 2014 le poste de vicaire général du diocèse d’Aix et Arles

PETITE INTERVIEW DU FUTUR RECTEUR

Pourriez-vous repérer 2 ou 3 événements clés qui ont façonné votre vie de prêtre ?

Ma vie de prêtre a été marquée d’abord par mon engagement au service du diocèse d’Aix le 26 juin 1988. Ma formation musicale m’a donné de travailler de longues années dans le milieu de la musique liturgique. Quel bonheur d’avoir pu travailler avec Joseph Gélineau, Jacques Berthier ou Didier Rimaud ! Les nombreux pèlerinages en langue provençale du diocèse d’Aix m’ont permis de fréquenter tous ceux et celles qui portent cette culture si belle et qui me passionne. Mais un prêtre diocésain, c’est avant tout un généraliste et j’ai toujours trouvé ma joie dans le service de l’Eglise d’Aix à laquelle j’ai consacré ma vie dans divers ministères paroissiaux. Quel bonheur de travailler une terre à la suite de tant de générations d’évangélisateurs  !… J’ai eu aussi la joie d’amener deux jeunes au sacerdoce. C’est une grande grâce de contempler l’œuvre de Dieu dans le cœur d’un jeune. 

Quelle est la place de la Vierge Marie dans votre parcours de vie ?

Étant étudiant à la Cité internationale des arts à Paris, j’étais à deux pas de Notre Dame. J’y ai servi la messe du temps de Pierre Cochereau au grand orgue et du chanoine Jehan Revert à la Maîtrise. C’est au pied de la  Vierge du pilier que j’ai eu la certitude d’être appelé à être prêtre. Marie a toujours accompagné ma vie avec délicatesse et force. Tout se fait sans bruit. Marie est là. Elle aime nous montrer le chemin du Christ.

Vous connaissez déjà le sanctuaire du Laus pour y être venu à plusieurs reprises. Qu’est-ce qui vous touche le plus en ce lieu ?

Le sanctuaire de Notre-Dame du Laus est un lieu important pour notre province. J’y ai vécu de très beaux moments de retraite et plusieurs sessions.

Outre le calme et la paix du lieu, ce qui me touche au Laus, c’est la proximité du ciel. Benoîte Rencurel vivait avec le ciel. Ici, la frontière est si ténue avec le ciel ! Ici, il est naturel de dialoguer avec tout le monde invisible qui nous entoure !

  • Qu’est-ce qui vous a donné de répondre à l’appel de Mgr Malle pour venir servir Notre-Dame du Laus ?

Depuis plusieurs mois, Mgr Malle lançait des appels aux évêques de notre province ecclésiastique. Il cherchait un prêtre pour prendre la suite du père Frère. J’arrivais moi-même au terme de mon ministère de vicaire général à Aix-en-Provence. Mgr Aveline, archevêque métropolitain de Marseille, m’a encouragé à répondre à cet appel. Ayant pris le temps de la prière, j’ai assuré Mgr Malle de ma disponibilité pour un an, puis, avec l’accord du prochain archevêque d’Aix, pour deux ans supplémentaires si cela est possible. 

  • Dans quel état d’esprit abordez-vous cette mission à Notre-Dame du Laus ?

J’aborde cette nouvelle mission avec joie. Car la joie, c’est la marque de l’œuvre de Dieu. Je l’aborde ensuite humblement. Le père Ludovic Frère a accompli un énorme travail au sanctuaire. Sa jeunesse, ses compétences très variées ont placé la barre très haut. J’aurai 63 ans en septembre et mon expérience est avant tout celle d’un curé de paroisse. Je viens avec ce que je suis, avec mon expérience et mes limites mais surtout avec la volonté de servir de tout mon cœur les pèlerins chercheurs de Dieu. Ils trouveront en moi un cœur de prêtre, heureux d’appartenir au Christ et de partager ce bonheur avec eux.

J’aborde enfin ce ministère avec une grande reconnaissance envers Mgr Malle qui m’honore de sa confiance pour ce lieu qui est un trésor pour son diocèse et bien au delà. J’ajouterai ma joie de travailler avec des équipes très engagées. Prêtres, religieuses, bénévoles et salariés, tous contribuent avec le meilleur d’eux-mêmes à la vie du sanctuaire. Que chacune et chacun soit assuré de mon respect, de ma disponibilité et de mon soutien. Je compte sur eux pour m’apprendre à mieux connaître et aimer cette maison dont la Vierge Marie est la seule véritable maîtresse.